Poulet de chair Cobb 500 à Tunis
Dans de nombreux pays, la production de poulet de chair s’est développée et s’est répandue à un niveau élevé sous tous les climats et dans toutes les régions, grâce à sa grande adaptabilité, sa rentabilité, son acceptation par le marché et la disponibilité de poussins cobb 500 de races ayant d’excellents comportements productifs et d’excellentes conversions alimentaires.
Le succès de la production de poulets de chair dépend d’aspects importants tel que la génétique, la santé, la gestion et la nutrition.
Soins aux poussins Cobb 500
Il est donc nécessaire d’avoir un bon choix de race ou de lignée, étant nécessaire d’avoir des poussins de qualité génétique et en bonne santé. C’est pourquoi les poussins Cobb 500 d’un jour (1) doivent provenir de volailles reproductrices de races enregistrées auprès de l’Institut Colombien Agropecuaire (ICA).
Il est primordial de réaliser un contrôle sanitaire strict et le respect de bonnes pratiques dans la gestion de l’exploitation, grâce à des installations pensées pour, bien conçues, construites avec les matériaux appropriés et dotées des éléments et équipements nécessaires. De même, l’approvisionnement en nourriture doit être conforme à la qualité et aux caractéristiques appropriées en fonction du stade de développement des volailles et de la disponibilité d’eau potable.
Toutes ces conditions optimisées se traduiront par une excellente production et de bons rendements économiques, permettant d’une part à la race d’exprimer tout son potentiel et d’autre part de réduire les taux de mortalité due aux maladies.
Comportement des poussins Cobb 500
Dans l’élevage normal de poulets de chair, le comportement naturel des volailles domestiques en termes de déplacement, de toilettage, de repos, etc. est limité par les conditions d’élevage. D’autre part, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par les conditions d’élevage des poulets de chair et leur volonté de payer plus cher si celles-ci s’améliorent. En conséquence, certains marchés proposent déjà des types de poulets « intermédiaires », produits à un coût un peu plus élevé, qui couvrent certaines des exigences en matière de bien-être animal afin de satisfaire les consommateurs.
Afin d’étudier cette question en profondeur, nous avons réalisé une étude basée sur les conditions d’élevage des poulets en France, principalement les poulets de chair dans des conditions intensives, mais aussi les oiseaux à croissance lente. Pour celá, nous avons utilisé deux poulaillers différents, l’un de 63,7 x 23,8 m, pour réaliser 6 élevages de 36 000 poussins Ross 308, à 34,8 kg/m2 – CON/R – et un autre de 105,3 x 19,3 m, pour réaliser 2 élevages du même type de poulet mais à une densité de 28,7 kg/m – ALT/R -, suivis de 6 autres à la même densité mais avec 175 poussins Cobb Sasso 500 Cobb, à croissance lente – ALT/CS -.
Dans tous les cas, l’élevage s’est fait sur un lit de paille broyée et avec les mêmes conditions d’alimentation et de manipulation. Dans le hangar CON/R, l’équipement était conventionnel, tandis que dans les fermes ALT/R et ALT/CS, des bottes de paille, des blocs de hachage de minéraux et des perchoirs étaient également placés comme éléments d’enrichissement, donnant aux poulets l’accès à un « jardin d’hiver », de 6 m de large et sur toute la longueur du hangar, à partir de l’âge de 20 jours.
Les observations
Afin d’éviter toute interférence entre l’activité humaine et le comportement des oiseaux, toutes les observations ont été faites simultanément avec des caméras vidéo situées à l’intérieur des bâtiments. Celles-ci ont enregistré ce qu’ils faisaient à tout moment à 2, 9, 16, 23 et 30 jours et pendant une journée entière.
Tous les poussins Cobb 500 des fermes ALT/R et ALT/CS ont fait bon usage des éléments d’enrichissement, notamment les ballots de paille dès les premiers jours de vie et les ont utilisé comme aires de jeu pour y grimper, tandis que les perchoirs ont commencé à être utilisés à partir du 9ème jour.
Sur la base des observations faites, il ne peut être recommandé de continuer à élever des poulets de chair sans ballots de paille comme éléments d’enrichissement, car cela permet d’améliorer leurs conditions de bien-être à un coût très faible. Toutefois, il faut considérer que l’élevage de poulets à croissance lente tels que ceux décrits actuellement augmente leur coût en France de 30 %.